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La vie n'est que le reflet des couleurs qu'on lui donne × EDEN Haneul & JUNG He Ran

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Dim 10 Juil - 17:57
LA VIE N’EST QUE LE REFLET DES COULEURS QU’ON LUI DONNE × ft. HANEUL & HE RAN
Le Soleil s’était levé très tôt ce matin sur Séoul et j’avais eu l’incroyable chance d’admirer sa montée jusqu’au zénith dans le ciel qui était passé sous différentes teintes. Bleu nuit, parsemée de petites tâches blanches, légèrement dorées, puis il s’était éclaircit jusqu’à devenir un blanc éclatant et de rosir légèrement devant la pâleur de mon corps dénudé plongé dans l’eau claire de ma baignoire.

Quand j’eus finis de me prélasser, je me hissai hors de la baignoire et je me séchai à l’aide d’une serviette rose que j’avais minutieusement choisi pour qu’elle n’abîme pas ma peau délicate qui, j’en étais sûre, me ferait un jour gagner en popularité et aussi pas mal d’argent. Je pris ensuite mon lait hydratant à la noix de coco et à la papaye que j’étalai sur mes bras et sur mes jambes. Ce fut la même chose pour mon visage mais avec une crème d’une très grande marque et qui avait une excellente réputation. Une fois tout cela fini, je mis une serviette autour de ma poitrine et je traversais mon appartement jusqu’à mon dressing. Vêtement après vêtement, robe après robe, je me lamentais de ce que je trouvais à l’intérieur. Je les avais tous porté au moins trois fois et il était absolument hors de question que je reporte cela un jour.

Finalement, après une quarantaine de minutes de recherche actives, mon choix s’arrêta sur une tenue constituée d’un tee-shirt rose et une jupe verte. Look décalé, que peu de personnes oseraient mais moi, je n’étais pas n’importe qui. J’étais He Ran. Jung He Ran. L’une des, si ce n’est la, plus belles filles de Séoul. J’avais une grande carrière internationale qui se profilait devant moi, je me devais d’être au top à chaque seconde. Peut-être croiserais-je un directeur artistique de l’Asian Ent qui déciderait de faire de moi sa mannequin protégée, celle qui aurait le droit aux plus beaux et aux plus chers des vêtements. Des vêtements d’ailleurs ! Il fallait que j’aille en acheter, je n’allais pas passer quarante minutes de recherche chaque matin, j’aurais beaucoup moins de temps à me maquiller. Je savais au moins ce que j’allais faire aujourd’hui, et je ne risquais pas de m’ennuyer. Je me rends donc à nouveau dans mon dressing à la recherche d’un sac qui pourrait coller à ma tenue.
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Lun 11 Juil - 14:01

La vie n'est que le reflet des couleurs qu'on lui donne

❝ La mode peut être achetée. Le style doit être possédé. ❞

Aujourd’hui nous sommes samedi ce qui veut dire que je n’ai pas cours et c’est donc après avoir veillé jusque tard dans la nuit que je me suis écroulée dans mon lit telle une grosse larve. La comparaison n’est pas très flatteuse mais affreusement réaliste. J’avais eu la brillante idée de me faire un marathon du Seigneur des Anneaux la veille mais bon je pensais pouvoir faire une grasse matinée donc ça ne m’affolait pas plus que ça. Ca c’est ce qui était prévu mais comme ça aurait été bien trop simple il avait fallu que ma mère m’appelle aux aurores. Le cerveau encore dans les limbes du sommeil, je décroche me passant une main sur le visage pour tenter de me réveiller. Lentement j’analyse les dires enfin plutôt là les cris de ma génitrice essayant de comprendre ce qu’elle me raconte. Okay un gala. Quand ? Ce soir ?! Et bien entendu elle veut que je vienne avec elle. Sérieusement elle n’aurait pas pu prévenir avant ?! Bien entendu c’est costumé bah oui sinon ça aurait été trop simple. Ca veut dire que je vais devoir faire les boutiques ce matin vu que les magasins vont être envahis cet après-midi. Ne jamais faire du shopping à Séoul un samedi après-midi sous risque de claustrophobie. Adieu grasse matinée mais le devoir m’appelle.

Je prends une jupe bleu foncé avec un haut blanc plutôt ample et mes ballerines de la même couleur que mon bas ainsi que mon sac à main marron. Une touche de maquillage pour être présentable sans en mettre des couches non plus après tout le gala c’est ce soir et quelques coups de brosses pour démêler mes cheveux, je suis prête. Une fois dehors, mes yeux scrutent les vitrines des magasins cherchant des habits étant dans le thème pour ce soir qui est « Ange et Démon ». Soupirant après une demi-heure de recherche n’ayant rien donné enfin si j’avais acheté les accessoires pour les deux créatures fantastiques dans un magasin spécialisé dans le domaine de la fête. Au moment où je m’apprête à faire demi-tour pour rentrer chez moi, mon regard est attiré par la vitrine d’un magasin de luxe. La robe blanche serait parfaite pour mon déguisement de l’ange. En quelques enjambées, je suis dans la boutique et dialogue avec une des vendeuses présentes dans le magasin à propos du fameux vêtement.

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Mar 12 Juil - 1:07
LA VIE N’EST QUE LE REFLET DES COULEURS QU’ON LUI DONNE × ft. HANEUL & HE RAN
Enfin prête, sac à la main, carte bleue gold prête à chauffer, je descendis de mon immeuble. À peine poussais-je la porte de mon immeuble, je me retrouvais dans un magnifique quartier où les enseignes de luxe remplissaient les rues, montrant une meilleure vitrine que son voisin, d’autres plus petites, plus modestes ne m’intéressaient. Pas assez bling-bling, pas assez pailleté, doré ou marbré. Moi, je suis attirée par l’or, l’argent et le diamant, les marques de luxe et tout ce qui affiche un prix de plus de quatre chiffres minimum. J’avais le corps, le physique et surtout l’argent pour les acquérir, pour les porter avec tout le respect qu’on leur doit.

Il y avait pas mal de monde pour un samedi matin, j’en fus surprise. Je savais que Séoul était une ville vraiment vivante, mais il était relativement tôt. Ce n’était bien sûr pas l’énorme vague de passeurs qu’il y aurait dans l’après midi, rien n’était pire que cela, mais c’était tout de même important. Je me laissais donc porter par le bruit et les discussions des passants, regardant quelques vitrines qui ne me plaisaient guère puisque j’avais déjà la plupart de leur nouvelle collection et qu’elles n’étaient donc plus nouvelles pour moi. Je souhaitais d’exaspération, jamais je ne trouverais une boutique qui ne vendrait ce que je recherchais… être accro au shopping n’était pas une chose facile, surtout quand les collections ne sortaient pas assez vite.

Assez agacée de voir qu’aucune des boutiques que j’avais vu n’étaient à la hauteur de mes attentes, je décidais de reprendre des forces alors je pris un smoothie banane-avoine-canelle, rien de bien dangereux pour ma sublime ligne et qui me donnait suffisamment de vitamines pour la suite de ma recherche. C’était l’un de mes préférés alors, en plus de ses bienfaits diététiques, il avait un impact sur mon moral, me rendant de meilleure humeur que je ne l’étais déjà. C’est donc avec un sourire collé sur le visage et un gobelet dans les mains que je repartis à la conquête des vêtements que je ne possédais pas encore.

J’avais déjà avalé la moitié de mon smoothie quand je vis - enfin! - une boutique qui était susceptible de m’intéresser. En plus d’être une grande marque de luxe et d’afficher une vitrine lumineuse pleine de dorure, je voyais des robes que je n’avais pas encore. J’entrais donc dans ce magasin prête à dépenser beaucoup d’argent pour les magnifiques robes que j’avais eu l’honneur d’apercevoir. Dès que je fus proche d’elles, je sus que sur moi, elles seraient encore plus belle. Oui, il ne ferait aucun doute que je les embellirais. Une vendeuse vint me voir, très rapidement, bien habillée et bien maquillée, et s’empressa de me dire qu’elle avait déjà fait mettre ses vêtements dans une cabine pour moi, de manière très respectueuse et très polie comme je l’apprécie.

J’ai toujours été habitué à recevoir des marques de respect et bien plus de politesse qu’il ne faudrait, et tout cela parce que je suis née dans une famille très très aisée. J’avais maintenant du mal à m’en passer, ce qui pouvait s’avérer parfois gênant pour mon entourage, néanmoins je le vivais bien, moi. Naitre dans ce luxe, grandir dans ce luxe, évoluer dans ce luxe, je n’ai jamais trouvé ça malsain, personne n’aurait pensé différemment de moi si il avait été à ma place.

Je continuais donc mon petit tour, toujours à la recherche de beaux vêtements inédits. Je repérais un beau petit haut rouge que j’ordonnais à la vendeuse - qui gardait toujours un oeil sur moi - de mettre aussi cela dans ma cabine. Sirotant une nouvelle fois mon smoothie, je repérais une fille, qui de dos avait l’air plutôt jeune, intéressée par une robe blanche. Elle discutait avec une vendeuse, apparemment très intéressée par ce qu’elle lui disait, bien trop même. Pour sûr, elle tenterait de la lui vendre, pourtant je connaissais cette robe, elle datait de la saison dernière, soit elle n’était plus du tout à la mode. Dans un élan de générosité, je m’approchais d’elles, posais une main sur l’épaule de la vendeuse avant de l’écarter gentiment et de me mettre devant la jeune fille.

Je ne m’étais pas trompée, elle était jeune. Peut-être plus âgée que moi, elle avait quelques imperfections que moi je n’avais pas mais globalement mignonne. Je la détaillais maintenant, la regardant de la tête aux pieds. J’écarquillais grandement les yeux. Ce n’était pas possible, elle n’avait pas osé sortir ainsi et entrer dans cette boutique habillée ainsi, je rêvais - ou plutôt, je nageais en plein cauchemar. C’était trop intemporel pour moi, sans personnalité, sans âme. Moi, dans mon style, dans mon comportement, je me démarquais, je faisais les choses à mon image. Je posais ma main sur mes lèvres rouges et légèrement refroidies par ma boisson.

Tu sais que cette jupe date de plusieurs mois ? Et tu as osé sortir avec ? Pense à la jeter ! Et ses chaussures aussi. Non mais tu les as vu, ce n’est pas possible… Tu n’as pas honte ?

Franche, je l’étais sans aucune doute, j’exagérais aussi sûrement tout ce que je faisais ou ce que je disais mais on ne pouvait pas me le reprocher car mes critiques étaient toujours fondées, et qu'après réflexion, on s’apercevait que j’avais finalement raison. Pour ces choses là, j’étais toujours de très bons conseils c’est pourquoi je ne me gênais pas, dans mes bons jours, pour en faire profiter certaines qui n’avaient pas eu la chance d’avoir d’aussi bons coups que moi. Comme celle qui se tenait devant moi par exemple.
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Mar 26 Juil - 19:26

La vie n'est que le reflet des couleurs qu'on lui donne

❝ La mode peut être achetée. Le style doit être possédé. ❞

Je continue de discuter avec la vendeuse sur cette fameuse robe voulant tout savoir dessus. Le prix, la matière, de quand elle datait et autres détails qui pourraient sembler futiles et sans importance pour la plupart des personnes. Mais ma mère m’avait toujours appris à faire ce questionnaire pour les vêtements que je m’achetais. J’avais donc rapidement appris à savoir ce qui valait la peine d’être acheté ou non et cette robe n’en valait pas la peine. La coupe était bien trop simple pour valoir ce prix-là quant à la matière médiocre, elle se déchirerait sans aucun doute à la moindre accroche. En gros ce vêtement est une pure arnaque. Du coup, j’incendie la vendeuse du regard et continue de la questionner sur les vêtements qui vendent ici. Je secoue la tête doucement bon sang ils ne vendent donc rien de potable. Mes doigts tapent un rapide sms à ma mère lui demandant dans quelles boutiques elle était allée pour ce gala.

Ma mère après tout est une star à elle seule. Sortant à peine du lycée, elle se lance dans une école de stylisme qui la prenne sans hésitation voyant ses brillants résultats et son sens de la mode déjà innée chez elle. A 20 ans, elle abandonne ses études pour se consacrer au mannequinât c’est d’ailleurs cette année-là qu’elle rencontrera mon père et m’aura. En moins d’un an, elle est de retour sur les tapis rouges ayant perdu tous les kilos qu’elle avait pris à cause de sa grossesse. Rapidement tous les créateurs se l’arrachent mais c’est sans compter sur son exigence sans faille. Le résultat est là toutes les boutiques ayant eu ma mère en mannequin vendent beaucoup plus que les autres. Dambi étant très populaire et jolie, elle devient rapidement l’idole de pas mal d’adolescentes. Alors oui, elles s’achètent les mêmes vêtements qu’elle ce qui ne fait que renforcer l’envie des créateurs que ma mère porte leurs créations. Eden Dambi a la grâce et la classe incarnée. Son charisme fait en sorte qu’elle éblouit la plupart des gens. Je suis pratiquement sûre qu’elle ferait de l’ombre au président. En plus le temps ne semble pas d’avoir d’emprise sur elle. Elle a beau avoir une quarantaine d’années, tout le monde lui en donne seulement trente. Oui c’est à ça que ma mère ressemble, le soleil. Brûlant, brillant, tout le monde l’aime et veut de lui.

Claquant la langue sur mon palais signe de mon agacement, je me tourne vers la jeune femme qui vient d’apparaître enfin de s’incruster dans ma conversation avec la vendeuse.

- Non je n’ai pas honte pour ta gouverne puisque c’est le but du shopping, acheter de nouveaux vêtements.

Oui je la tutoie après tout elle l’a fait aussi avec moi alors pourquoi je n’en aurais pas le droit ? Les seules personnes méritant la politesse sont celles qui en donnent. C’est comme tout ça va dans les deux sens, donnant donnant. De mon côté je la détaille de haut en bas comme elle l’a fait avec moi. Et je ne peux que retenir un sourire satisfait voyant son look plutôt original. Elle remonte un peu dans mon estime. J’ai une sainte horreur des moutons, ceux qui s’habillent comme tout le monde sans faire le moindre effort d’originalité dans leur tenue. Sa franchise aussi, elle n’allait pas par quatre chemins mais j’ai peur que son orgueil l’empêche de voir les qualités des autres personnes.

- Moi c’est Eden Haneul et toi ?


D’habitude j’ai horreur de révéler mon nom de famille puisque l’attitude des gens change alors. Je n’ai plus le droit à la franchise seulement aux mensonges et à ce que j’ai envie d’entendre. Mais là je pense qu’elle en a besoin pour se rendre compte que non la Terre ne tourne pas autour d’elle. Si elle aime la mode, mon nom de famille lui dira certainement quelque chose et mon prénom aussi. A peine j’étais née que tout le monde connaissait déjà comment je m’appelais et autre mensuration.

Je lâche l’inconnue du regard quelques secondes jetant un coup d’œil à mon portable qui vient de vibrer dans ma main, signe d’un sms. Okay donc cette boutique est bien un nid à arnaque il y a seulement quelques vêtements valables de la nouvelle collection qui valent leur prix. Dambi m’a envoyé les photos qui allaient avec n’ayant pas la foi de faire tous les rayons pour une dizaine d’habits, je me contente de les montrer à la vendeuse qui me conduit à ce que je veux. Tandis que je détaille les clichés de ma mère espérant que je pourrais me composer une tenue pour le gala de ce soir avec ce qu’elle m’a envoyé. En tout cas, il n’y aura rien côté robe elles sont beaucoup trop bling-bling pour coller au thème de la soirée. Par contre ce bustier noir avec ce skinny en simili cuir avec la cape que j’ai acheté déjà, ça pourrait faire l’affaire pour le déguisement du démon. De toute façon ma mère m’a envoyé la liste des autres boutiques avec ce qu’il y a de potable dedans. Et le moins que je puisse dire c’est que je ne risque pas de manquer d’habits pour les prochains jours. En plus, elle doit m’envoyer un carton d’habits que les créateurs lui ont donné et dont elle ne veut pas. Elle me donne les vêtements exclusifs et si parfois par malheur elle en a provenant d’anciennes collections, elle en fait dons à des associations. Bah oui que ferait-elle avec des choses déjà vues portées sur d’autres gens qu’elle ? Faut pas croire ma mère a pas mal d’ego et je suis la seule avec mon père à la remettre à sa place. Fille indigne ? Moi ? Tout à fait et fière de l’être.


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Jeu 28 Juil - 0:01
LA VIE N’EST QUE LE REFLET DES COULEURS QU’ON LUI DONNE × ft. HANEUL & HE RAN

Un visage lisse, des yeux en amande et des lèvres rosées, elle aurait pû être belle si elle s'était mieux habillée. Désolant... Certes, même si je la relookais de la tête aux pieds, elle ne m'arriverait toujours pas à la cheville mais ce n'était pas la peine de se délaisser ainsi. Un chagrin d'amour peut-être ? Cela n'excusait rien, et c'était peut-être même la raison pour laquelle elle s'était faite larguer : son manque de goût évident. Néanmoins, ses yeux n'étaient pas rougies et sa peau non terne. Alors, que faisait-elle habiller comme ça ? Ce n'était pas possible que ce soit une de ses tenues habituelles. Bien sûr j'avais remarqué que j'étais assez exceptionnelle, je m'habillais toujours bien mais je n'étais tout de même pas la seule personne au monde à savoir faire cela ? Peut-être que si finalement. Seulement, comme c'était inné chez moi, je ne saisissais peut-être pas la difficulté de la chose. Je n'en éprouvais pas le regret.

Elle finit par réagir à mes propos. Un claquement de langue ? Manque de respect total. Je venais simplement l'aider moi, déjà en l'empêchant d'acheter une robe aussi démodée mais aussi en l'informant que son style n'était plus d'actualité. Et voilà comment j'étais remercié : par un claquement de langue. Charmant, vraiment... Je compris aussi rapidement que son manque cruel de goût était son seul problème : elle était aussi stupide. Je venais de lui dire que sa tenue était démodée et elle me répondait que c'était pour cela qu'elle venait faire du shopping. Sa tenue n'était déjà plus à la mode il y a six mois, ce qui signifiait qu'elle n'en savait rien en réalité. Encore une fois, je fus prise de compassion et je me tus. Je n'allais tout de même pas l'enfoncer davantage la pauvre petite, elle devait avoir assez honte comme cela déjà.

De plus en plus irrespectueuse, elle me regarde de haut en bas. Je savais qu'elle ne me trouverait aucun défaut pour la simple et bonne raison que je n'en avais réellement aucun, mis à part être un peu trop parfaite, ce qui dévalorisait forcément la personne qui se trouvait à mes côtés. Provocatrice, je croisais les bras sous ma poitrine, houssais un sourcil et la regardais fixement. Je savais que je ne faisais pas peur avec un regard, j'étais trop belle et féminine pour ça, mais je voulais qu'elle comprenne qu'elle ne m'intimidait pas, bien au contraire. Un sourire, une présentation. Elle croit qu'on va faire amie-amie ? N'importe quoi... Si au moins elle s'habillait bien !

Stop ! Retour en arrière. J'ai bien entendu Eden, comme la mannequin ? Alors ce serait elle sa fille. Je regardais à nouveau son visage avant de sourire en coin. Effectivement, il y avait un air de famille indéniable mais je comprenais encore moins comment elle avait pu sortir de chez elle habillée ainsi. La fille d'une des mannequins les plus célèbres de son époque fait du shopping avec des vêtements dont même une gamine de sept ne voudrait pas. Intéressant, vraiment très intéressant. On entendait beaucoup moins parler d'elle depuis cinq six ans mais ce n'est pas étonnant avec la fille qu'elle traîne. Néanmoins, je me demandais pourquoi elle avait ressenti ce besoin de me dire son nom. Est-ce pour que je la laisse tranquille ? En tout, c'était une information utile que je pouvais retourner contre elle, et ça, ça me plaisait.

« Eden comme la célèbre mannequin, hein ? Tu manques pas d'air de sortir habillé comme ça. Si toi tu n'as pas honte, ta mère -si c'est bien elle- doit avoir honte elle ! »

Je me mis à rire. A sa place, à Dambi, je ferais appel à une styliste pour ma fille, je ne la laisserais jamais sortir ainsi. J'ai maintenant une mauvaise image de cette femme. Si sa fille ne sait pas s'habiller, c'est qu'elle ne lui a jamais appris, et si elle ne l'a pas fait, c'est qu'elle-même ne sait pas. On en apprend tous les jours en tout cas, c'est un véritable délice d'apprendre de pareilles choses.

« Et pourquoi m'as-tu dis ton nom ? Je sais bien que Dambi était connue dans sa jeunesse, seulement c'était une autre époque. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'un souvenir, et ce n'est sûrement pas toi qui va prendre la relève. Je suis désolée chérie mais ton nom aujourd'hui, il a de l'effet seulement sur ses vendeuses parce que t'as de l'argent, c'est tout. »

Moi, j'avais l'avenir devant moi et je savais qu'un jour, je la surpasserais Dambi, je n'en doutais pas une seule seconde. J'étais née pour devenir une célèbre mannequin, puis une égérie d'une très grande marque de luxe et quand je serais vieille, que j'aurais trente-cinq donc, je monterais ma propre marque de vêtements de luxe, ainsi, je contrôlerais toujours la mode, j'y laisserais à jamais mon empreinte, ma trace. Oui, c'était écrit : je finirais par marquer l'histoire.
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